Je veux bien que le Gabon émerge, mais qu'elle est cette émergence qui après avoir envoyé ses enfants étudier à l'étranger leurs demande en cours de cycle de payer la scolarité restante, du jour au lendemain ?
Bon nombre d'étudiants ont dû malheureusement abandonné leurs études faute de pouvoir payer les 4000€ ou 3000$ restants. Les plus malins sont allés jusqu'à trouver des plans B que l'imagination trouverait aisément, surtout en territoire inconnu.
- Comment voulez-vous en effet que le vieux père Babongi resté à Mfoulezem, en train de faire son vin de palme, trouve 3 Millions de CFA pour son fils que l'émergence (à l'époque) avait juré de prendre en charge aux USA, suite à ses 17/20 au Bac ?
- Comment voulez-vous que perturbés par toutes les tracasseries administratives et les perturbations psychologiques engendrées par ces décisions prises à la "vike - vike", les étudiants aient des résultats brillants ?
- Comment voulez-vous, sous prétextes de construire des écoles supérieures au Gabon, mettre fin de façon brutale, à une coopération avec les Institutions étrangères qui aidaient vos étudiants ?
- Comment voulez-vous avec seulement 5% de bacheliers des Sciences de l'ingénieur et 15% des Sciences expérimentales, passer en 7ans, d'un Gabon "Secrétaire-Comptable" à celui d'un Gabon Industriel ? Pire encore,en demandant à cette faible proportion de potentiels de payer, eux-mêmes, leurs scolarités.
- Comment voulez-vous propulser les compétences des étudiants quand, lorsque les autres nations favorisent l'inter-échange des étudiants et la promotion des expériences (stages) à haut potentiel en entreprises, notre émergence restreint le budget formation, en vu d'assainir les finances publiques.Pas besoin de sortir de l'ENA pour comprendre que sans investissements point d'avenir.
Les millions épargnés en 2011 sur les dos de la formation se traduiront en milliards de tare dans 20 ans...inéluctablement !
Bâa bô na ! En voulant trop faire , on finit par tout gâcher !
Et pour faire "joli-joli" on dit qu'on a augmenté la bourse de 10 et 25%.
Pourquoi déshabiller Makaya pour habiller Bibalou ?
Mais enfin! Et certains ont le culot de prétendre que "c'est inscrit dans la loi" !
Ne saviez-vous pas lire à l'époque où vous aviez signé les attributions des bourses aux étudiants à 10 000 miles de Libreville ?
A u Kèbenè ! A force de presser un escargot, il finit par lui en sortir du sang oh !
A be gulu, ba guling !!!!
Je ne critique jamais sans contre-propositions. Les voici :
1- Attaquer le mal depuis la racine :
Sensibiliser depuis le primaire sur les différents existants et ceux dont le Gabon a le plus besoin.
Pour ce faire, un simple campagne avec des prospectus ou dépliants, illustrant différents métiers, serait bénéfique.
Par la suite, cette opération sera étendue aux lycées. Aka! ce n'est pas sorcier !
2- Inciter à l'excellence
Posons nous la question: Qu'est ce que l'Etat fait pour encourager les étudiants à devenir excellent dans une discipline ou dans leurs études ?
- Si on me répond: les 24000 CFA récompensant l'élève qui a au moins 10/20 trimestriellement, je répondrai en disant : Dans ce cas quelle différence y a-t-il entre celui qui a eu 10/20 et celui a17/20 puisque tous deux ont 24 K CFA ?
- Si l'on me répond : les différents "Tableaux - honneur- excellence-" attribués aux élèves en fonction de leurs moyennes, je répondrai en disant : "Le chasseur qui ramasse un animal mort dans la forêt est plus préoccupé que celui qui en est revenu bredouille". Encourager le fruit d'un travail qui n'émane en rien de vous, bien que louable n'a rien de pédagogique.
Bref! Laissons les si et concentrons nous sur du concret :
- La plupart des grandes provinces disposent d'une brasserie à haute cadence. Qu'en est-il des bibliothèques municipales ? Comment voulez-vous qu'une bibliothèque destinée à l’épanouissent du plus grand quartier de LBV fonctionne avec un budget annuel maxi de 3 M CFA ?
Et que dire des bibliothèques (sans oublier le personnel adéquat) des villes de : Makokou, Koulamoutou, Oyem, Port-Gentil, Mouila, Tchibanga, etc... On peut d'ailleurs se poser la question sur le nombre de bibliothèques par ville. Pensez-vous un seul instant que la bibliothèque municipale de Port-Gentil suffise à toute la ville ?
- Qu'en est-il des voyages linguistiques que pourrait offrir le Gabon. Sachant que le niveau, par exemple en anglais des étudiants gabonais, est presque pittoresque.
3- Promouvoir les meilleures formations:
4- Planifier, Orienter et Piloter le potentiel à long terme:
5- Créer des entreprises pour accueillir tous ces talents: